Comme nous l’avons indiqué dans l’introduction de ce livre, lorsqu’un juge aux affaires familiales doit trancher entre confier l’enfant à la mère ou bien au père sans qu’aucun élément sérieux ne vienne disqualifier l’un ou l’autre parent (supposons le cas de parents tous deux « suffisamment bons »), que croyez-vous qu’il fasse ? Il confie l’enfant à la mère, bien sûr !
Il s’agit très objectivement d’une discrimination fondée sur le sexe.
Une discrimination massive : combien de pères et d’enfants en sont victime chaque année ?
Bien sûr, le juge se retranchera derrière le bien mal défini et très malléable « intérêt de l’enfant ».
L’intérêt de l’enfant serait donc par défaut d’être élevé par sa mère plutôt que par son père ?
Qu’est-ce donc si ce n’est le plus éculé des clichés ?
Qu’est-ce donc si ce n’est une discrimination révoltante envers les pères et envers leurs enfants en mal de repères paternels ?